En ce début d’année, comme les deux précédentes, une bonne partie de mon temps est occupée avec l’organisation d’un sommet en ligne sur le thème « Trauma, Attach(e)ment et Résilience ». J’en dirai bientôt plus.
C’est un sujet qui me tient à cœur, pas seulement à un niveau personnel mais aussi parce qu’aujourd’hui l’urgence est là. Nous en sommes tou·te·s conscient·e·s. Pourtant, il est tellement facile de se laisser plomber ou paralyser par la peur, l’incertitude et la confusion régnante, se sentir impuissant·e face à l’étendue des problèmes confrontant notre monde et notre société, ou bien agir uniquement avec une énergie de peur, de frustration et de colère. Ma réponse rejoint celle de tant d’autres : commençons là où nous sommes, faisons ce que nous pouvons. Mais aussi, ouvrons grand nos yeux, nos oreilles, nos esprits et nos cœurs.
Vivre, agir, répondre à la vie par amour pour la vie, pour la planète, pour les autres et pour nous-même est une posture puissante qui n’est possible qu’en prenant soin de ce qui en nous est en résonance avec la peur et la confusion. D’où l’importance de connaître et de soigner nos blessures, pas que pour soi-même mais aussi pour les autres.
« En fonction des graines que nous arrosons et de l’endroit où nous dirigeons notre attention, nous pouvons vivre dans la peur et la confusion ou nous pouvons activer de nombreuses autres dimensions puissantes de notre propre cœur et de notre esprit : la bienveillance, la confiance, l’équanimité et le bien-être. Ces dimensions sont innées en nous et, en y apportant notre attention, elles peuvent être augmentées et éveillées. »
Jack Kornfield